Barbaroux et Riche brillent aux chronos

Barbaroux et Riche brillent aux chronos

15/12/2021

Barbaroux et Riche brillent aux chronos

Les essais chronométrés de la Rotax Grand Finals se sont terminés par les catégories Rotax DD2 et DD2 Master. Dans les deux cas, le Team France s’est mis en valeur. Chez les 32 ans et plus, Morgan Riche fut encore parmi les plus rapides, tout comme aux essais libres. “J’ai fait en sorte d’être à l’écart du peloton quand je me suis élancé, afin d’être sûr d’avoir un tour clair. Toutefois, le groupe devant moi a freiné et j’ai souvent été gêné ensuite, sans pouvoir exploiter parfaitement mes gommes neuves. Dans ces conditions, me retrouver 2e est une très bonne nouvelle, même si je visais la pole.

Paul Louveau a usé de toute son expérience pour réaliser le 5e temps en DD2 Master. Désormais parfaitement concentré sur son objectif, Paul a bien l’intention de grimper encore dans la hiérarchie. Christophe Capitaine, qui a débuté en karting il y a bien moins longtemps que ses deux compères du Team France, est plus loin dans le classement, en 26e position devant un pilote bien connu des Français, le Belge Christophe Adans, qualifié cette fois sous la bannière néerlandaise. Capitaine est bien décidé à mettre à profit les manches pour remonter.

En Rotax DD2, Antoine Barbaroux signe un des exploits du jour. Il est non seulement en pole position, mais devance son poursuivant dans le groupe de 2,3 dixièmes et le meilleur temps du deuxième groupe de 7 dixièmes ! “Le travail des essais libres a payé, on avait les bons réglages pour les conditions des chronos. J’ai pris l’option de rouler seul en gardant de l’espace devant et derrière moi, ça a fonctionné. C’est assez incroyable de se retrouver en pole position de cette finale mondiale”, avouait Antoine.

Frustré de ne pas trouver le bon équilibre avec son matériel depuis le début des essais, Nicolas Picot n’a pas réussi à inverser la tendance aux chronos. Cet habitué des avant-postes est 21e du cumul, mais on peut compter sur ce pilote combatif pour revenir dans la hiérarchie. La mission s’annonce encore plus difficile pour Anthony Millet, 18e de son groupe et 35e au cumul. Ralenti dans son deuxième secteur alors qu’il semblait parti pour un excellent temps dans son 4e tour lancé, Anthony n’a pas pu retrouver la place qui était souvent la sienne dans les essais libres.